Lacoste et l'olympisme, c'est le récit d'une longue et belle histoire d'amour. Créée par René Lacoste, médaillé de bronze aux Jeux de Paris 1924, la marque au crocodile joue depuis quelques années dans la cour des partenaires olympiques. En effet, depuis fin 2012, et après le retrait d'Adidas, Lacoste devient l'habilleur officiel de l'équipe de France olympique. En octobre 2016, la marque s'engage auprès de la candidature de Paris 2024 en tant que fournisseur officiel.
Aujourd'hui lundi 18 juin 2018, Lacoste et le Comité international olympique viennent d'annoncer à Lausanne (Suisse) un partenariat d'une durée de trois ans. En accord avec la nouvelle stratégie marketing du CIO, Lacoste va produire une ligne de vêtement inspirée de l'histoire et du graphisme des Jeux olympiques dans le cadre de la gamme Olympic Heritage, basée sur le travail des graphistes canadiens Ben Hulse et Greg Durrell.
La collection a été présentée sur les terrasses du musée olympique de Lausanne.
Pour lancer cette nouvelle collection, ce sont les Jeux de Grenoble et de Mexico 1968 qui ont été choisis, dont ont célèbre cette année le cinquantenaire. À la carte : des polos, des doudounes ou des tee-shirts aux couleurs de ces deux éditions aux designs novateurs et percutants. Quant aux prix – et à défaut de pouvoir parler gros sous – ils devraient atteindre les sommets hauts de la gamme Lacoste. Comptez donc 125€ pour un polo et 50€ pour une casquette par exemple.
Pour Lacoste, la démarche est évidente : prolonger cet élan vers le sport, entre des partenariats avec les mondes du golf ou du tennis, qui trouve son paroxysme lors du Tournoi de Roland-Garros. Pour le CIO, il s'agit de continuer à développer la ligne Olympic Heritage initiée cette année avec le lancement de l'exposition Olympic Language au musée olympique de Lausanne. En somme, mettre en avant l'héritage et l'histoire des Jeux à travers leur design. À ce titre, le CIO travaille avec son partenaire TOP Alibaba afin de créer une plateforme de vente en ligne de produits sportifs et olympiques. Affaire à suivre donc...